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L’entrée au Laos

By porcinet

Samedi 23 Avril

Le départ est donné à 7h30. L’objectif de la journée : rejoindre la frontière et passer au Laos pour les formalités administratives. Nous quittons Suda au moment d’embarquer sur la pirogue. Côté Laos, nous sommes attendus par Samphone qui sera notre guide jusqu’à Luang Prabang.

Nous remplissons laborieusement nos papiers d’entrée dans le pays et payons notre visa. Samphone en profite pour nous enseigner deux mots lao : “Sabaydi” (bonjour) et “Kop Chai” (Merci) et le meilleur pour la fin “Lakone” (Au revoir). Vous verrez que celui-là va nous faire du profit…

Nous embarquons sur un bateau traditionnel pour descendre le Mékong jusqu’à Pakbeng qui sera notre étape de ce soir. La balade est fort agréable, l’air est frais (il nous faut même parfois nous couvrir !).

L’une de nos étapes est un village Hmong. Les habitations traditionnelles, faites de bambous et de bois, sont typiques. Quelques marmots, nous suivent dans notre pérégrination. Les petites filles tentent de nous proposer quelques pacotilles auxquelles nous ne prêtons pas d’attention. Elles ont l’air de s’échanger des mots et des regards entre elles, ce qui nous fait nous demander : “Que sont-elles en train de dire sur nous ?” Christine toujours à l’affût d’un bon mot nous répond : “Elles nous disent “Lakone, lakone””. Vous avez compris ? “La conne, la conne”. Dans le contexte, c’est toujours plus drôle…

Notre arrivée ce soir à Pakbeng est grandiose, l’hôtel est perché sur les montagnes alentours et domine un Mékong sauvage et majestueux qui s’étend à perte de vue. L’hôtel est splendide, nous sommes accueillis par une armée de petites mains qui nous portent nos bagages et nous offrent le verre de bienvenue : jus de papaye et noix de coco.

Il est 19h, le soir tombe, l’air est empli des bruits de la nuit : grillons et insectes en tout genre sans doute. Nous découvrons le cri particulier du gecko, ce petit lézard aux doigts palmés.

Le temps du dîner va être un grand moment de découverte du monde animal et plus spécialement des coléoptères. Un gros scarabée volant atterrit dans les cheveux de Christine avant d’être projetée sur la table, pour finir entre les mains expertes de la jeune serveuse qui, le trouvant appétissant, le porte dans un même mouvement vers la cuisine toute proche. Nous n’en verrons pas la couleur, les gourmets ont du se garder l’insecte pour eux (et ils auront eux raison !). Plus tard, c’est au tour d’une grosse bête verte de nous impressionner, elle est telle une sauterelle, verte et pattue seule la taille diffère : elle est énorme,  grande comme une main !

Ah la nature sauvage !!!

Quelle aventure !

 

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