Pakse et le plateau des Bolavènes
By porcinetVendredi 29 avril 2011
Le point sur notre parcours : Nous en sommes à notre 8ème jour de voyage, nous avons déjà pris 4 avions, parcouru près de 250 km en bateau. Après avoir parcouru le Nord du Laos puis le Centre Nord, nous arrivons dans le sud du pays.(la carte complète est dans la page Programme)
Notre arrivée à Pakse s’est faite après un vol d’une heure environ. Le petit déjeuner à bord restera mémorable, nos estomacs, un peu rebelles après les chaleurs d’hier, nous ont sans doute empêché de le savourer pleinement. Génial les sandwichs au thon et le beignet à la saucisse à 7h du matin !
Notre plus grande surprise fut de constater que personne ne nous attendait à l’arrivée. Notre bonne humeur légendaire, nous a rendu l’attente plus légère. Nous appelons le responsable local de l’agence pour voir où était le problème. Au final, il y avait une nouille dans le potage, comme on dit… personne n’était prévu.
Qu’avons-nous fait ? Eh bien la providence était au rendez-vous puisqu’un guide francophone, amenant son groupe au départ de l’avion, nous a pris en charge au pied levé, réquisitionné par l’agence . Il va nous accompagner jusqu’à la frontière cambodgienne dans 4 jours.
Il s’appelle Noy, il est très sympathique, moins réservé que le premier et moins bavard que le second.
Notre périple du jour va nous mener sur le plateau des Bolavènes. Situé à 1200 mètres d’altitude, le plateau doit son nom à l’ethnie Laven dominante pendant longtemps dans la région. Les français ont introduit la culture du thé vert et du café (Arabica et Robusta). Nous avons visité plusieurs plantations, elles sont le poumon économique de la région et l’une des richesses du Laos.
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Sur le chemin, je devrais même dire la piste car il y a peu de routes goudronnées, nous nous arrêtons pour visiter un village de l’ethnie Katou. Si le mot pauvreté n’avait pas de sens, là, nous en avons pris un bon coup dans la figure. Tout le village est en terre battue, l’habitat traditionnel est fait de bambou. Les marmots courent les rues, tout nu pour les plus jeunes, au milieu des cochons qui courent eux aussi les rues. Les plus sales ne sont pas ceux que l’on croit !
Le plus stupéfiant : les gamines fumant à l’aide du bambou traditionnel. La plus jeune n’a pas l’air d’avoir plus de 6 ans !




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