Jeudi 5 Mai 2011

En route pour Kompong Cham, nous prenons le temps de nous arrêter pour voir travailler les paysans cambodgiens. Sur notre chemin, nous traversons des cultures de tabac. Les femmes attachent les liasses de feuilles séchées, les hommes conditionnent les paquets obtenus sur des palettes de bambou. Plus loin, de hautes maisons faites de bambou et recouvertes de torchis s’élèvent. Se sont les séchoirs, en pleine action. Quatre hommes surveillent, le séchage en cour. Ils alimentent les fours en permanence pendant une semaine. Les feuilles sont réparties sur sept niveaux, la meilleure qualité sera obtenue avec les feuilles du bas qui garderont une couleur jaune/brun.

Arrivés aux abords de la ville, nous visitons le temple Angkorien Wat Nokor, il date du XIIème siècle. A l’intérieur une pagode récente a été installée. Des bonzes et une nonne sont là. Notre guide nous initie à la prédiction bouddhiste. Sur des tablettes en bois, reliées par une cordelette, sont racontés des épisodes des 550 vies de Bouddha, chacune est un reflet faste ou néfaste. Pour obtenir des prédictions, on fait un voeu puis on tient ce livre au dessus de sa tête. Là on place, au hasard, un stylet pour choisir une page. Le bonze lit le passage et nous dit si c’est bien ou pas. Si ce n’est pas bien, on peut répéter l’opération jusqu’à trois fois. Les Christine et Claudette ne s’en sortent pas mal, les autres nous regardons.

La journée s’achèvent par le pont en bambou qui permet, à la saison sèche, de traverser le Mékong et de profiter de la plage improvisée sur le banc de sable. Sa durée de vie est de quatre mois. Ce pont est utilisé par tous y compris les voitures ! La saison s’achèvent et par endroit le pont ploie sous leur passage !

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